Le Cinéma avant-gardiste des années 20

 

 

 

 





Fiche Technique

Louis DELLUC, Germaine DULAC, Jean EPSTEIN, Abel GANCE, Marcel L'HERBIER.

Synopsys

Le vocable "Avant-Garde" est historiquement lié à un moment bien caractérisé du cinéma. Au cours des années 20, la première Avant-Garde française était revendiquée en particulier par des "cinématographistes" comme Louis Delluc, Germaine Dulac, Jean Epstein, Marcel L'Herbier ou encore Abel Gance.

Avis

L'histoire de ces francs-tireurs peut être considérée comme une tentative délibérée de dégager le cinéma de l'emprise des arts existants tout en le ramenant aux considérations de son essence : la vie. Cette école chercha l'émotion et le pathétique dans le mouvement , les volumes et les formes, jouant avec les transparences, les opacités, les rythmes, les symboliques et les significations créés par les images.

Contrairement aux idées reçues, le cinéma pur ne repoussait ni la sensibilité, ni le drame seulement, il tentait de les atteindre par des éléments purement visuels et c'est la raison pour laquelle les films d'Avant-Garde ne s'adressaient pas forcément au grand public. Dans la mesure où elle ne rechercha pas par principe l'incompréhension et s'efforça de s'inscrire dans les conditions normales du cinéma, la première Avant-Garde coura le pire des risques : malentendu avec les spectateurs et le retrait immédiat de la confiance des producteurs.

C'est précisément parce que ces films ne sont pas faciles d'approche que j'ai choisi de m'intéresser à la première Avant-Garde française. Bien entendu, j'essaierai d'illustrer les théories des cinégraphistes précédemment cités au moyen de commentaires de films. Je tenterai de considérer ces œuvres en tant que forme d'art originale : qu'elles soient "bonnes" ou "mauvaises" n'a pas de sens pour moi tant qu'il n'existera pas une définition des bases esthétiques fondamentales inhérentes à la structure du film. Et si toutefois elle existe, je ne la connais pas !